La K-House, dernière sauce coréenne

"When you'll listen it, just have a gou time"

Peggy Gou, success story

Le succès planétaire de l’artiste coréenne Peggy Gou, intronisé tout d’abord par sa musique et son ep “Once” sorti il y a plus d’un an a rapidement pris un fort accent “influenceur” et merchandising : un compte insta ultra populaire, des goodies à son effigie et des tournages dans des spots publicitaires font de la jeune entrepreneuse une véritable personnalité.

La house avec un grand K

C’est aussi en cette période que le terme “K-House” apparaît. Coïncidence ? Pas vraiment, si la star ne se revendique pas précurseur du mouvement, toujours est-il que les médias en ont fait le rapprochement. Courant musical naissant, le concept, encore peu défriché semble simple : une ligne de basse house largement breakée, agrémentée de sonorités groovy et samplée par des vocals dans la langue du pays du matin calme.

New generation

Depuis, de jeunes artistes coréens semblent s’inspirer de cette K-house 1.0 comme Yaeji et plus particulièrement Park Hye Jin, dernier cru coréen. La jeune femme apporte de nouvelles touches au genre : un son plus saccadé, des rythmiques lo-fi et des phases de Rap ça et là, a tel point que selon elle, elle en est l’unique représentante. L’histoire n’est pas ici de savoir qui en détient le brevet, ni de poser une étiquette sonore, mais de constater que les premiers germes sont posés et qu’une nouvelle génération entend bien populariser cette house à la sauce coréenne.

les auteurs

Une chronique d’Alix Odorico

Réalisation Cristobal Desconnets